10 avril 2020
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Avec sa gestion de court terme, « le gouvernement affaiblit notre capacité collective à lutter contre le virus »
Quelles seront les conséquences de cette absence de dépistage systématique ?
Cela démultiplie le nombre de personnes contaminées. On se retrouve avec des gens contagieux, sans qu’on le sache nécessairement, pendant deux jours, cinq jours, voire 21 jours, puisque nous n’avons pas, pour le moment, de vision claire sur la durée pendant laquelle on reste contagieux avec ce virus. Si on prend l’un des premiers malades identifiés en France, à Creil, dans l’Oise, il a d’abord été soigné chez lui à Crépy-en-Valois sans être testé, et donc sans qu’aucune précaution ne soit prise. Il a ensuite été soigné à l’hôpital de Creil où aucune précaution n’a été prise non plus. Puis il est parti à l’hôpital de la Pitié-Salpêtrière, à Paris, en état de décompensation respiratoire déjà élevée.
Il a finalement été testé la veille de sa mort, après avoir contaminé tout son entourage, les agents de l’hôpital de Creil, les ambulanciers qui ont assuré son transfert, etc. À Creil, ils ont établi que, en une semaine, entre 100 et 200 soignants avaient pu être au contact du malade ! Si un généraliste avait pu le faire tester dans les premiers jours, on aurait pu prendre des précautions immédiatement, et éviter de nombreuses contaminations, notamment parmi les soignants.